Pourquoi s’offrir une retraite de yoga au Mozambique ?

En 2017, je parcourrai le Mozambique du Sud au Nord pour un célèbre guide de voyage. A la rencontre de ses paysages, de son océan, de son peuple, de ses villages, j’ai appris à connaître un pays fabuleux et aux mille surprises qui bordent l’Océan Indien.

Je pratiquais seule sur le sable humide en me laissant porter par l’énergie du coucher de soleil, avant de plonger mon corps transpirant à la mer. C’est à Tofo, un ancien village de pêcheurs devenu l’incontournable "place to be" des plongeurs et des surfeurs baroudeurs, que l’idée de me former à l’enseignement du yoga commença sérieusement à germer. Alors, vous inviter au Mozambique, et particulièrement dans la région de Tofo, c’est comme vous emmener en Inde pour certains professeurs, c’est partager avec vous le berceau de mon yoga. Ce lieu qui a achevé d’insuffler en moi l’appel de la transmission. Ô combien de fois ai-je rêvé d’ouvrir un espace ici, face à l’océan, avec un shala qui viendrait tutoyer les vagues et les baleines ?

Imaginez le bleu du ciel qui fond à l’horizon dans le bleu de l’Océan Indien, une longue plage et quelques cafés restaurants les pieds dans le sable. Les zodiacs qui débarquent d’une session de plongée ou d’un safari en mer à la rencontre des requins baleines. Imaginez une déclinaison de rose qui parcourt le ciel dans la lueur du soir et, animant ce tableau, quelques surfeurs qui glissent aisément sur les vagues. Imaginez des poissons frais et grillés, des noix de coco tout juste ramassées et des jus pressés minutes. Imaginez la douceur de vivre et se réveiller avec le bruit des vagues, dérouler son tapis dans un décor idyllique et savourer les caresses de l’air chaud dans nos savasana matinaux. Puis, corps et esprit détendus, imaginez une lente marche méditative pour rejoindre le village de Tofo par la plage, déambuler à travers les étals du marché et s’arrêter manger un délicieux caril do camarao.